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                                                   La communauté cuir                                                     

Histoire, codes, symboles et traditions

 

Préambule Â« Ce dont je vais vous parler ici va sans doute évoquer des choses que vous connaissez. Mais rien de ce que je pourrai vous dire du monde cuir ne sera suffisant ou assez objectif pour le caractériser correctement. La communauté cuir se vit, elle ne se raconte pas. Chaque mec cuir se construit sa façon d’être. Chaque communauté s’édifie autour de ses codes. Pourtant nous partageons tous des valeurs communes qui se sont transmises de génération en génération. Ce que je vous propose ici, c’est ma vision de ma communauté à laquelle j’appartiens inconsciemment depuis les années 70 et consciemment depuis les années 80, telle que j’ai appris à l’aimer avec passion. Mais quoi qu’il en soit, la plus belle histoire du monde cuir que vous pourrez découvrir, ce sera la vôtre  Â» Hugues Fischer

 

 

 

Le cuir et les hommes

 

Le cuir exerce une excitation de tous les sens, la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher. Ne serait-ce que parce qu’il a longtemps qu’il fait partie de l’équipement des hommes d’arme et des militaires, le cuir et la virilité vont de pair avec une certaine exacerbation de la masculinité. Mais pour nous le cuir revêt des sens très différents qui vont d’un style de vie à un attrait esthétique en passant par de nombreux intermédiaires.

Mais peut-on réellement expliquer ce qui fait l’attrait du cuir ?

 D’où viennent les Leathermen ?                                                                                    

 

L’origine des mouvements cuir gays modernes est sans conteste la fin de la seconde guerre mondiale. Issus de la guerre et de ses conditions de vie, promiscuité masculine, sens de l’entraide, du devoir, du respect des autres et des grades, le mouvement nait des vétérans de la guerre qui tentent de poursuivre des expériences d’un certain style de vie. La tradition du cuir vient des motards militaires, à la fois de leur tenue portée en permanence et d’une certaine liberté dont jouissent ces hommes.

 

Après leur démobilisation, d’anciens militaires, le plus souvent gays, créent les premiers groupes dans les docks des grands ports. New-York, Philadelphie sur la côte est, Seattle, Los Angeles, San Francisco sur la côte ouest mais aussi Chicago. En Europe, Marseille, Hambourg, Amsterdam.

Ces premiers groupes choisissent souvent un bar comme lieu de rassemblement où ils affichent leurs insignes. C’est encore observable aujourd’hui aux Etats-Unis (DC Eagle, Washington DC, The Cuff, Seattle WA, entre autres). Ils organisent aussi des rassemblements et des courses de moto. Puis le mouvement se développe parce que ces groupes provoquent l’attrait de certains jeunes gays autour de ces bars et des rassemblements cuir et moto.

Parmi les premiers bars cuir des Etats-Unis : Le Silver Dollar à New York en 1950, à Los Angeles, le Satyrs en 1954 et l'Oedipus en 1958.

Note historique : On trouve fréquemment à la porte des premiers bars cuir un panneau portant la mention : « AYOR Â» At Your Own Risk, un avertissement qui figurait sur les grilles à l’entrée des docks.

Le mouvement en Europe

 

En Europe l’aventure des bars cuir commence à Amsterdam avec l’Argos qui ouvre en 1955. L'Argos a fermé ses portes en décembre 2014 à l'issue de près de 60 années d'activités.

 

A Londres, le Sixty Nine Club se prétend le plus vieux club cuir européen toujours existant.  Il a été créé par Felix Jones et Tony Hepworth en 1965 pour les motocyclistes gays et leurs amis. Dans les années 70 le mouvement s’étend en Europe. De nombreux bars cuir ouvrent dans les grandes villes y compris à Paris où la scène cuir s’organise d’abord autour du Bronx, rue Sainte Anne puis le Keller, le Manhattan, le Daytona et le « B.H. Â».

 

 

Les clubs cuirs européens se constituent notamment dans le nord et à l’ouest de l’Europe : MSA-Amsterdam 1970, SLM-Copenhagen 1972, MSC-Londres 1973, MSC Scotland 1973, SLM-Malmö 1974, SLM-Stockholm 1975, LC-Stuttgart 1977 et bien d’autres comme le BLF à Berlin. Une série de clubs an Allemagne et en Suisse sont créés sous l’appellation Loge 70 dont le dernier resté en activité jusqu’en 2013 est Loge 70 Switzerland créé le 6 juin 1973.

 

En 1974, les clubs britanniques, hollandais, belges et suisses créent l’ECMC, confédération européenne des clubs motocyclistes, European Confederation of Motorcycle Clubs, bientôt rejoints par de nombreux autres clubs européens dont le nôtre.

 

Aujourd'hui l'ECMC compte une quarantaine de clubs à travers l'Europe. Elle soutient la création de nouveaux clubs en Europe de l'Est et organise tous les ans à l'occasion de son assemblée générale le concours de Mr Leather Europe.

L'A.S.M.F.

En 1975, des comptes aussi fantaisistes par leur forme que par leur fond furent présentés à l'assemblée générale du S.M.F. L'assemblée refusa de donner quitus pour les finances. Pour sortir de l'impasse créée par cette situation, certains membres proposèrent à l'assemblée de dissoudre le S.M.F. et de recréer dans la foulée un nouveau club. L'accord fut donné par la majorité des présents. Trois liquidateurs furent nommés. Cela sonna le glas du S.M.F. Restait à savoir quel serait le nom qu'on donnerait au nouveau club. A l'époque, il était impossible de parler de « sadomasochisme Â» et de déposer des statuts S.M. à la préfecture. Il a donc été décidé de le nommer « Association Sportive et Motocycliste de France Â». Ceci permettait d'intégrer les lettres « S.M. Â» dans le sigle, comme l'avaient fait d'autres clubs étrangers et, bien sûr, le S.M.F. dont l'A.S.M.F. était issue.

 

Les statuts de l’« Association Sportive et Motocycliste de France Â» furent déposés à la Préfecture le 23 septembre 1975.

Son siège était sis à Marseille. Au bout d'un certain temps, beaucoup de personnes exprimèrent leur intérêt pour cette initiative. Ainsi, à Paris, chaque mois, on prit l'habitude de se rencontrer dans un restaurant du côté des Halles. Il y avait déjà entre vingt et trente convives. Ce restaurant était également le lieu de l'assemblée générale annuelle. En effet, du premier club était née une nouvelle structure qui s'appelait le « S.M.F. » (Sport Moto France).

 

Mouvement artistique

Ce développement du mouvement cuir ne passe pas aussi inaperçu. Nombreux sont les artistes qui ont marqué ces décennies que ce soit par leur expression artistique ou par l’affichage d’une image.

 

Ainsi des artistes comme Tom Nicoll et le célèbre Tom of Finland ou encore Peter Berlin en Europe, ou aux Etats-Unis, Robert Mapplethorpe et Jim Wigler sont devenus des icônes du monde cuir.

 

 La communauté cuir                                                                                                        

 

La vieille garde

Ces premiers groupes cuir qui se forment dans les années 50 ont un sens aigu de la fraternité, de l’entraide mais aussi du respect des codes et de la hiérarchie. La deuxième génération, celles des jeunes qui se sont sentis attirés par les rencontres des vétérans ont formé ce que l’on appelle aujourd’hui la « vieille garde Â» Ils ont repris à leur compte les usages des premières communautés en les codifiant sous forme de règles concernant la conduite et les relations entre les membres d'un groupe. 

Le nouvel entrant avait un rang d'esclave (slave) et se devait de servir et respecter ses supérieurs. Il n'acceptait que très rarement de rester à ce stade. L'évolution naturelle de ses relations le poussait à devenir Garçon (boy), puis Monsieur (Sir), et au final, Maître (Master). Mais ce code instaurait aussi la discrétion en écartant tous ceux qu’ils ne reconnaissaient pas dans leur mouvement.

 

Peu codifié au départ, le mouvement cuir va acquérir des règles sous l’influence essentiellement des mouvements féministes des années 60. Le respect des limites de chacun, les mots de sécurité utilisés dans le leathersex apparaissent avec cette évolution.

La construction de la diversité dans le milieu cuir

Les mouvements de libération gay vont aussi libérer les cuirs de leur dimension de société secrète et les générations des années récentes vont faire apparaître la diversité des styles fetish, une plus grande visibilité et développer l’esprit de tolérance.

 

Les nouveaux cuirs : Joseph W. Bean (2nd ed. 2003) : « La catégorie de gens qui pratiquent le cuir radical et le SM, ce qui fait partie de la plus large définition du sex-cuir, n’est pas très différent en 1992 de ce qui se faisait en 1964 lorsque je me suis fait étendre et battre pour la première fois. Bien que je n’en n’ai rien su jusqu’à quelques années plus tard, il y avait déjà des cercles de bikers vêtus de cuir aux cheveux longs dans les années 60. Ils réprouvaient les standards militaires du groupe que je connaissais et faisait tout à leur manière. Ils aimaient être considérés comme rebelles et – comme je le sais maintenant – ils se faisaient une fierté d’être capables de se saisir de tout ce qu’ils avaient ingurgité, autrement dit, ils étaient switch plutôt que Tops et bottoms. Ils jouaient dans la boue et la graisse et mélangeaient la marginalité et les plumes avec leurs lourdes tenues cuir de motard.

 

En 1972, je savais qu’il existait des gens qui avaient intégré certaines versions de rituels des Américains Natifs dans ce que l’on nommerait aujourd’hui leurs jeux SM. En 1980, des rassemblements de tatoués, de bikers et les bars cuirs plus très marginaux avaient des degrés de tolérance plus ou moins grands pour ceux qui s’identifient aujourd’hui comme Nouveaux cuirs.

 

Les bars cuir, à l’organisation stricte et aux clubs cuir stables et un certain type d’associations se sont développés avec des hommes de la vieille garde conscients de l’ordre mais d’autres manières d’être un Mec Cuir existaient déjà. C’est simplement que le style de la communauté cuir traditionnelle vue d’aujourd’hui soutenait l’établissement d’institutions pérennes tandis que les communautés moins structurées n’ont pas participé par définition à cette structuration.

Ainsi, comme la politique libérale n’a pas été inventée par les hippies des années 60, les Nouveaux Cuirs n’ont pas été inventés par les rebelles de la fin des années 80. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, même dans le sexe cuir. Bien qu’il y ait une réelle différence aujourd’hui, il n’y a pas une nouvelle race de Mecs Cuir. Il y a un degré de volonté dans pratiquement toutes les communautés cuir de mélange ou de coexistence de Mecs Cuir différents. Â»

 

On peut dire que plus largement la génération qui suit la vieille garde est celle des gays qui revendiquent la liberté, la tolérance et qui ne craignent plus de s’afficher. L’heure est à la diversité des cultures fétiches.

 

 Symboles et codes                                                                                                             

 

 

Les clubs cuir

Le milieu cuir est essentiellement structuré en clubs. L’entrée dans un club cuir n’est pas une simple adhésion à une association. Parmi les usages les plus communs figurent le parrainage, la cooptation, l’intronisation, l’engagement au respect des règles du club. Les règles sont variables selon les clubs, certains sont très sélectifs mais la fraternité et l’entraide entre les membres sont des règles essentielles communes à tous les clubs.

Le hanky code

Issu du milieu cuir, les bandanas portés dans la communauté gay indiquent d’un coup d’œil une préférence particulière du porteur. La couleur identifie une pratique précise tandis que la manière de le porter, noué sur la tête, autour du cou, au poignet ou dépassant d’une poche, indique le positionnement du porteur. A gauche, actif ou donneur, à droite, passif ou receveur. En position centrale, il identifie la versatilité du porteur.

 

Les concours

Les concours de Mr Leather sont devenus une tradition de notre communauté depuis bien des années. En effet, après la création de titres locaux, c'est déjà en 1979 que David Kloss fut le premier « International Mister Leather Â» à Chicago.

 

 

Si, à ces débuts, le concours était « conçu comme une célébration de la beauté masculine Â», le lauréat devant « incarner un certain idéal de sex appeal masculin et cuir Â» ... « l'engagement contre le sida et la finesse politique de ces lauréats du concours d'International Mister Leather au milieu des années 1980 commencèrent à modifier les attentes du public Â» ... Â« Les lauréats n'étaient plus des beaux gosses et des sex symbols: on parlait d'eux comme des leaders Â» [Elégie pour la Vallée des Rois, Gayle Rubin traduit par Tiger Rouge]. Et c'est bien ainsi que de nombreux clubs européens ont conçu leur titre. Ainsi pour le Münchner Löwen Club, « la tâche la plus importante du «Bavarian Mr Leather» est sa fonction de porte-parole et d'interlocuteur pour la communauté homosexuelle Â».

 

Un français, Eric Guttierez, a franchi toutes les étapes du concours. Elu Mr Leather Ile-de France puis Mr Leather France en 2010, il a ravi le titre de Mr Leather Europe 2010 puis à Chicago en 2011 est devenu le 33e « International Mister Leather Â» face aux 52 autres candidats du monde entier.

 

The Leather Pride Flag

 

 

C’est le 28 mai 1989, à l’occasion du « International Mister Leather contest Â» à Chicago, que Tony DeBlase, rédacteur en chef de Drummer, célèbre revue cuir, présente sa proposition de « Leather Pride Flag Â». Il a expliqué son geste dans un éditorial de Drummer :

 

« Le drapeau arc-en-ciel est devenu le symbole de la fierté lesbienne et gay et j’ai été fier de le porter, de marcher à ses côtés dans les parades et de l’étendre à mon balcon. J’ai été enchanté par les envolées de ballons arc-en-ciel utilisées dans les cérémonies d’ouverture et de clôture des gay games…

Il m’a semblé qu’à l’occasion du 20e anniversaire de Stonewall le moment était venu pour les hommes et femmes cuir qui participent aux mêmes parades et y sont de plus en plus visibles, d’arborer un drapeau similaire, simple et élégant qui puisse servir de symbole de leur propre identité. J’ai estimé que de rassembler un comité pour le concevoir serait contreproductif, aussi je l’ai fait, tout simplement. J’ai consulté l’équipe ici, à Drummer, et certaines de leurs propositions y ont été incluses. Je ne m’attends pas à ce que cette conception soit définitive. Â»

Et pourtant, le drapeau de Tony DeBlase a été adopté avec enthousiasme dans toutes les communautés cuir à travers le monde. Mais Tony DeBlase a réalisé son Å“uvre sans en révéler le symbolisme de sa conception.  Il souhaitait que chacun

puisse se l’attribuer dans son interprétation personnelle. La plus classique est la suivante :

« Le cÅ“ur rouge symbolise l’amour, la bande blanche, la pureté d’une relation d’honnêteté et de compréhension mutuelle, les bandes noires, le cuir et les bandes bleues le jeans, les matériaux les plus portés dans la communauté. Â»

 

Une autre interprétation de Marcus Schmöger (24 août 2001) qui l’explique ainsi :

« Le noir est la couleur du SM, le bleu celle des fétichistes du jeans, le blanc représente la solidarité avec les novices de la scène SM, le cÅ“ur signifie que le SM n’a rien à voir avec la violence brute mais qu’elle est pratiquée dans la compréhension, le consentement et le respect mutuel. Â»

 

 

De nombreux groupes ou communautés ont ainsi créé leur emblème spécifique. Ces drapeaux sont plus ou moins connus, diffusés et parfois des variantes existent. Voici quelques uns des plus conus et puis ceux  parmi les tenues fetish les plus classiques de nos clubs et qui correspondent au cress-code des rencontres que ces clubs organisent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                               Fierté LGBT (1979)                        Fierté Ours (1995)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       Fierté cuir (1989)                  Fierté Rubber/Latex (1994)         Fierté Gay Skinhead (2006)         Fetish uniformes (récent)

 

Les pratiques

 

On se découvre gay et on comprend que ça fait partie de sa nature. Mais on choisit d’adhérer au monde cuir qui demande un engagement voire un apprentissage. Beaucoup de mecs parlent d’un second comming-out, fetish celui-là, au sein même de la communauté gay.

 

Selon Joseph W. Bean, « le leathersex est l’érotisation du rapport de force entre deux hommes, un dominateur ou Top et un soumis ou bottom. Le bottom est un homme dont le consentement aux actions qu’un autre homme entreprend sur lui est nécessaire pour qu’un plan sex-cuir puisse avoir lieu. Un Top est un homme qui place avant ses propres désirs, celui de continuellement susciter le consentement d’un autre homme à l’action qui se déroule Â».

Pour autant, le SM n’est pas nécessairement la norme dans le milieu fetish. Chacun se construit selon ses aspirations et ses fantasmes. Souvent, le type de fétichisme est lié à certaines pratiques plus qu’à d’autres. Pour autant, les règles restent les mêmes quel que soit le degré d’engagement et l’intensité du jeu.

 

L’essentiel est là : le sex-cuir ne peut se passer du respect de l’autre. Mais rien de cela n’est inné. Bien qu’avec l’avènement d’internet, la vision de la culture cuir et de ses pratiques soit infiniment plus accessible même aux plus jeunes, on est inévitablement novice et on évolue progressivement dans les pratiques que l’on souhaite avoir, tant comme Top que comme bottom en devenant progressivement plus expérimenté. On se construit en découvrant les autres, leurs sensibilité, leurs pratiques, leurs différences. Et on apprend ainsi à se connaître soi-même.

 

 

Les représentations du monde cuir – bibliographie - Sources

 

Le film L'Équipée sauvage, sorti en 1953, joue un grand rôle car le personnage joué par Marlon Brando fait connaître une nouvelle vision de l'homme. Portant t-shirt, lunettes noires, veste en cuir et jeans, il promeut l'image d'un homme libre de toute attache, libre et indépendant. La communauté gay y voit également le moyen de se démarquer d'une frange de sa population qui se tourne, elle, vers une vision efféminée de l'homosexuel telle qu'elle se répand dans le théâtre, le cinéma et la comédie musicale.

 

Le livre de Larry Townsend The leatherman's Handbook, devenu « la bible Â», est sorti en1972. Il consacre la liaison entre cuir et BDSM.

 

Tom of Finland, de son vrai nom Touko Laaksonen, est un dessinateur et peintre homosexuel finlandais, né le 8 mai 1920 à Kaarina et mort le 7 novembre 1991 à Helsinki. Célèbre dans le monde gay pour ses représentations fantasmatiques et fétichistes d'hommes, il a durablement influencé l'imaginaire gay. Ses dessins ont été publiés à partir de 1968.

 

Robert Mapplethorpe (4 novembre 1946, Floral Park, Ã‰tat de New York â€“9 mars 1989, Boston) est un photographe américain célèbre pour ses portraits en noir et blanc très stylisés, ses photos de fleurs et ses nus masculins. Le caractère cru et érotique des Å“uvres du milieu de sa carrière a déclenché des polémiques sur le financement public de l'art aux États-Unis (culture wars).

 

Le film pornographique de Peter Berlin Nights in Black Leather (1973) est connu pour être une des Å“uvres fondatrices du genre.

 

Le roman de Jay Green Cruising, adapté Ã  l'écran en 1980 par William Friedkin avec dans le rôle principal Al Pacino.

Dans la chanson, Rob Halforld, le chanteur du groupe de hard-rock Judas Priest, porte du cuir et se définit ouvertement comme étant homosexuel.

 

Plus « grand public Â», la figure de Glenn Hughes, membre du groupe Village People, groupe ouvertement gay, a durablement marqué les esprits.

 

Joseph W. Bean – Leathersex A guide for the curious outsiders and the serious player  Dedalus Publishing Compagny – 2nd Ed. 2003

 

Gayle Rubin – Surveiller et jouir, anthropologie politique du sexe - Ed. EPEL

 

Guy Baldwin – Ties That Bind: The Sm/Leather/Fetish Erotic Style : Issues, Commentaries and Advice

 

European Confederation of Motorcycle Clubs (ECMC) http://www.ecmc.nu/

 

The Leather History Foundation http://www.leatherhistory.eu/

 

Gay Leather Fetish history http://www.cuirmale.nl/history/fetish.htm

 

The Leather Archives & Museum http://www.leatherarchives.org/home.htm

 

International Mister Leather http://www.imrl.com/

 

Glossary of BDSM http://en.wikipedia.org/wiki/Glossary_of_BDSM

 

Un excellent site américain sur le fétichisme http://www.gayfetishgoth.com/

 

 

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